
En tous cas, il faut bien le croire car le scénario catastrophe attire de plus en plus d'investisseurs et la foule se presse en salle pour admirer les prouesses techniques de destruction massive.
Certains metteurs en scène se sont même « spécialisés » dans la thématique de la fin des temps. Peu importe que celle-ci soit de la main de l'homme ou bien d'un cataclysme naturel, le résultat est finalement le même .. rien ne subsiste hormis un groupe de survivants qui sera le centre du film.
Dans les semaines à venir, pas moins de 3 films d'envergure nous proposeront une histoire tournant autour de l'apocalypse : 2012, Le Livre d'Eli et The Road.
Chacun son approche ...
Roland Emmerich, grand maître incontesté des effets spéciaux apocalyptiques, préfère s'attarder sur l'instant T de la destruction pour mieux faire vivre (survivre) ses personnages ensuite. C'est le cas dans 2012 ... comme ça l'était dans The Day After. Une approche nécessitant d'énormes moyens financiers et techniques pour rendre crédible une telle aventure. J'avoue être un inconditionnel du genre. Emmerich s'entoure souvent des meilleurs et propose des films d'envergure dans lesquels les « finances » transpirent à l'écran ... même si l'histoire suivie par les personnages ensuite est généralement assez convenue.
Dans le cas de The Road avec l'excellent Viggo Mortensen (qui n'est décidément jamais là où on l'attend ... cf Apaloosa) et The Book of Eli avec le non moins excellent Denzel Washington (qui lui est là où on l'attend), l'approche est différente. Le film se déroule après l'apocalypse et joue donc beaucoup plus sur la profondeur des personnages et du scénario.
Ce type d'approche de l'apocalypse nécessite naturellement beaucoup moins de moyens, moins d'effets spéciaux ...etc et oblige donc à un jeu d'acteur bien plus fin puisque central à la réussite du film .. ou son échec !
Le traitement de l'histoire post apocalyspe est également différente entre ces 2 films. The Road se concentre sur les personnages, leur survie et les liens qui les unissent. Denzel Washington fait lui un peu moins dans la dentelle; on retrouve plutôt les caractéristiques du bon film d'action qui va bien.
Finalement, 2 approches différentes pour 3 films très différents également. Le public de l'un ne sera sans doute pas celui de l'autre; surtout dans le cas de The Road qui diffère radicalement par son aspect très fortement émotionnel et beaucoup moins spectaculaire ... encore que !
A mon avis, 2012 est à voir pour passer un vrai bon moment de cinéma avec effets spéciaux et dépaysement garantis. The Road également mais pour des raisons beaucoup plus liées à un jeu d'acteur extrêmement fin et intelligent – au service d'un scénario qui, sans être original, est au moins bien déroulé.
The Book of Eli reste pour moi un film d'action – ni plus ni moins – donc pas vraiment indispensable
hit-blog, Posté le mardi 09 novembre 2010 05:36
coucou voici que je viens t'annoncer que j'ai fait un article pour ton blog ^^ passe voir la chose passe une bonne journée